

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) institué en 2006 a pour but d’informer le futur acquéreur ou le futur locataire sur la consommation énergétique de son logement selon un classement (de « A » pour un logement extrêmement performant à « G » pour un logement énergivore).
Le DPE contient également des recommandations en matière de travaux pour améliorer le classement.
Un plan d’action pour restaurer la confiance dans le DPE et lutter contre les diagnostics de complaisance a été lancé en mars 2025 via divers textes :
Cet arrêté à comme objectifs :
Cet arrêté prévoit les conditions dans lesquelles un diagnostiqueur résident d’un autre État de l’UE ou d'un État partie à l'accord sur l'EEE peut réaliser des DPE en France.
L’arrêté est entré en vigueur le 11 août 2025
Il définit les anomalies qui peuvent être détectées lors de l’élaboration d’un DPE, en analysant ses données par comparaison statistique.
Exemple de non-conformité d’un DPE : lorsque l'activité du diagnostiqueur est manifestement irréalisable. Ce sera le cas lorsque le nombre de DPE de maisons individuelles ou appartements réalisés sur une période glissante de douze mois est supérieur strictement à 1 000.
Ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2025.
Pour améliorer le DPE de certains logements chauffés à l’électricité, l’arrêté modifie le coefficient de conversion de l'électricité du DPE (actuellement fixé à 2,3, il va être abaissé à 1,9). Les DPE déjà réalisés avant le 1er janvier 2026 restent valables pendant 10 ans et peuvent être utilisés.
A partir du 1er janvier 2026, il sera possible de télécharger gratuitement une attestation officielle de nouvelle étiquette DPE en renseignant le numéro du DPE (qui se trouve en haut à droite du rapport).
Ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2026.